Cinéma / Vidéo
Découvertes / Redécouvertes #6
26 juin 2017
L'événement est terminé
Louise Narboni, La Nuit transfigurée (2014, 30’)
Chorégraphie : Anne Teresa De Keersmaeker
Avec les étoiles et les danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris
Coproduction : Idéale Audience, Opéra national de Paris, Arte Fance
La Nuit transfigurée, sur la musique du jeune Schönberg, créée en 1995, est toute d’étreintes et d’évitements, de retrouvailles et d'adieux, hantée par une histoire d'adultère. Des couples se cherchent et s'éloignent, s'accrochent, dérivent et chutent dans une forêt de troncs suspendus, à l’image d’une danse possédée par la mélomanie.
Louise Narboni , Die grosse Fuge (2014, 20’)
Chorégraphie : Anne Teresa De Keersmaeker
Avec les étoiles et les danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris
Coproduction : Idéale Audience, Opéra national de Paris, Arte France
Anne Teresa De Keersmaeker est la première, en 1992, à s’attaquer à ce monument de la musique instrumentale, la Grande Fugue de Beethoven. Elle signe sur cette musique une pièce austère mais virtuose, avec le désir « d’écrire un vocabulaire masculin, non classique et sexué » marqué par le motif de la chute.
Luc Riolon, Grosse Fugue (2001, 20’)
Chorégraphie : Maguy Marin
Selon Maguy Marin, la pièce est une étude, née de « l’envie de s’exercer à écrire une pièce dansée d’après et sur la Grosse Fuge » et de « composer une danse profondément liée à cette musique ». Le résultat est un jaillissement jubilatoire porté par quatre danseuses vêtues de rouge sang, en écho à « l’état d’enthousiasme et de désespérance » de l’œuvre tardive de Beethoven. Comme traversées par les vibrations des cordes du quatuor, les interprètes bondissent, s’effondrent, se redressent et se désarticulent, dans un tourbillon de vie qui n’est autre qu’une course saisissante contre la mort. « Une étude pour vous, pour moi, sur nous », selon les mots de sa créatrice. (Compagnie Maguy Marin).
Quand
19h - 20h30